Le commencement d'une belle histoire
Historique Zoothérapie et Médiation par l'Animal

Nous débuterons au 9ème siècle :
Le premier programme de Zoothérapie a été enregistré dans la ville de Gheel en Belgique.
Il s’agissait de confier la garde d’oiseaux à certains malades pendant leur convalescence afin de leur rendre un minimum de confiance en eux-même.
1796 - l’Anglais William Tuke, après avoir été outré des conditions de vie des malades mentaux d’un asile d’aliénés de la ville de York, fonda l’institut York Retreat.
L’un des nouveaux traitements consistait à donner des lapins et des volailles aux patients afin qu’ils veillent sur eux et les soignent, les rendant ainsi responsables.
1867 - Dans la ville de Bielefeld en Allemagne, nous soignons aussi certains épileptiques grâce aux contact d’oiseaux, de chats, de chiens et de chevaux.
1937 - Freud s’est rendu compte que “les enfants n’ont aucun scrupule à considérer les animaux comme leurs semblables à part entière.
Ils se sentent davantage apparentés aux animaux qu’à leurs parents, qui peuvent bien être une énigme pour eux. Dans un premier temps, la ressemblance est du côté de l’animal, la différence du côté de l’adulte”.
1953 - Boris Levinson est considéré comme le père fondateur de l'observation de la relation homme/animal dans un contexte thérapeutique.
Ce thérapeute américain observe les effets inattendus de la présence de sa chienne sur un enfant replié sur lui-même.
1976 - Ange Condoret, vétérinaire français, entreprit des expériences avec des enfants souffrant de problèmes de langage, après être entré en contact avec B. Levinson.
Sur la base de ses observations et travaux de recherche, il définit une nouvelle méthode adaptable à chaque enfant : l’IAMP ou Intervention Animale Modulée Précoce.
Celle-ci consistait à favoriser chez des enfants de maternelle, qui avaient des troubles de la communication, la communication non verbale (tactile, gestuelle, olfactive…) en les mettant en contact avec des animaux variés, afin de les stimuler, de les rassurer, cela pouvant aboutir à un développement plus rapide de la communication verbale et à des échanges plus aisés avec autrui.
Cette méthode permettait aussi la détection précoce de troubles de la communication.